lundi 29 janvier 2007


Qays et Laïla

Qays tombe éperdument amoureux de sa cousine Laïla. Le jeune homme est poète et ne peut s'empêcher d'exprimer ouvertement son amour. Le désir crié par Qays est une ombre sur l'autorité des pères, en effet il est de tradition que ce soit les pères qui règlent les mariages, ceux-ci refusent donc cette union. Qays se sert de ses poèmes comme d'une arme contre le pouvoir. La famille de Laïla obtient alors du calife la permission de tuer l'arrogant amoureux. Le calife fait venir Laïla pour voir sa si grande beauté. Il découvre avec surprise qu'il s'agit d'une jeune femme plutôt maigre, au teint brûlé par le soleil. Il décide alors de faire venir Qays et l'interroge : "Pourquoi aimes-tu cette femme qui n'a rien d'extraordinaire ? Et Qays répond : "C'est parce que vous n'avez pas mes yeux, je vois sa beauté, et mon amour pour elle est infini." La famille de Qays demande Laïla en mariage contre cinquante chamelles. Mais le père de Laïla refuse. Qays perd la raison. Son père l'emmène à La Mecque pour qu'il retrouve ses esprits, mais le jeune homme entend une voix qui lui crie sans cesse le prénom de son amour. Son obsession est telle qu'on l'appelle alors le majnoun (le fou) de Laïla. Un jour que Majnoun est tranquillement chez lui, rêvant à son amour, un ami vient le prévenir que Laïla est devant sa porte. Le poète fou a pour seule réponse : "Dis-lui de passer son chemin car Laïla m'empêcherait un instant de penser à l'amour de Laïla". Quelque temps plus tard, Laïla se maria et quitta la région. Majnoun partit vivre dans le désert avec les animaux sauvages. Certains prétendirent l'avoir vu manger de l'herbe avec les gazelles. Un jour, on découvrit son corps inanimé, protégeant un ultime poème dédié à son amour.

Haïku

les luminaires
éclairent encore la rue,
c'est une ville
en apparence déserte
tôt ce matin

dimanche 28 janvier 2007

Dîner chez haj Bobakr

Visite chez l'haj Bobakr, à l'occasion de son retour de la Mecque. Une soirée chaleureuse.

Haj Mohamed Albensir (dit Damsiri)

















Damsiri est l’un des plus grands Raïs. Son parcours est classique : école coranique, randonnées pastorales derrière le cheptel familial. Il fait preuve dans son art d'une maîtrise exceptionnel du ribab. Cependant c'est la contestation qui a marqué la trajectoire poétique et militante.
Au début de sa carrière, il a chanté, la gloire de la monarchie et de la nation, mais en vain : l’indifférence ou le mépris le conduit à prendre conscience de la position dominée et marginale de son métier. Selon lui, le pouvoir n’est pas simplement indifférent, il est aussi aliéné.
Devant cette situation, Albensir passe à la révolte et exprime dans un langage clair son attachement à sa culture natale. les chansons du Raïs, en particulier celles qui font allusion à la situation politique, sont parfois à l’origine d’intimidations et persécutions.

samedi 27 janvier 2007

La presse

collusion et superficialité dans l'ensemble.

"Le confort"

À l'origine, en français, le mot confort signifiait "ce qui rend fort", Or le bien-être matériel n'est pas ce qui rend fort, il est au contraire, à bien des égards, ce qui affaiblit.

vendredi 26 janvier 2007

Hassan O'simoh

C'est mon meilleur ami, mon frère...
12h00, au magasin...

j'ai demandé à Hassan, de préparé un Tajine à l'agneau...
il s'agissait en fait de recuisiner à l'ancienne. Canon et charbon de bois à l'honneur.
la préparation est minitieuse, hassan est un expert, un vrai"chef'cuisine"...
oeufs et pruneaux apportent là une belle touche.

Manger comme du temps de Moulay Ismaël et ses convives est plus qu'un luxe. En effet, manger pareil nourriture, ne s'offrent plus aujourd'hui qu'à quelques uns.

"Les hommes bleus"

Mon village natale, c'est targamaït. Un petit douar, à 60 km à l'est de Guelmim,
la villes des "hommes bleus".

Hasna

C'est la fille que j'aime le plus.

Premières Lettres

Allah